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MOONFLEET



Fiche technique :
Film américain de Fritz LANG
Année : 1955
avec Stewart GRANGER (Jeremy Fox), George SANDERS (lord Ashwood), Joan GREENWOOD (lady Ashwood), Viveca LINDFORS (madame Minton), Jon WHITELEY (John Mohune), Liliane MONTEVECCHI (la tzigane), Melville COOPER (Felix Ratsey), Sean McCLORY (Elzevir Block), Alan NAPIER (le pasteur Glennie), John HOYT (le magistrat Maskew), Donna Corcoran (Grace), Jack ELAM (Damen), Dan SEYMOUR (Hull), Ian WOLFE (Tewkesbury), Frank FERGUSON (le cocher).
Scénario : Jan LUSTIG et Margaret FITTS d'après J. Meade FALKNER
Images : Robert PLANCK
Décors : Cedric GIBBONS, Hans PETERS
Costumes : Walter PLUNKETT
Montage : Albert AKST
Musique : Miklos ROZSA
Durée : 90 mn
Genre : Aventures
Titre français : Les Contrebandiers de Moonfleet






L'histoire :
En 1757, en Angleterre, le jeune John Mohune arrive à Moonfleet, un petit village de la côte, avec une lettre de recommandation pour un certain Jeremy Fox, que sa mère a connu autrefois. L'enfant concçoit une grande admiration pour Jeremy. Or celui-ci dirige une bande de contrebandiers...

Critique :
Au premier abord, on pourrait croire que ce film n'est qu'un brillant produit de série, dans un style mouvementé cher aux cinéastes hollywoodiens. Mais c'est l'un des plus grands metteurs en scène du monde, l'auteur de "Fury", de "M le Maudit", et du "Docteur Mabuse", qui est derrière la caméra. Au fur et à mesure que le film se déroule , nous découvrons une atmosphère de plus en plus envoûtante.
Volontairement, Fritz Lang a respecté toutes les règles du genre et le film recèle duels et chevauchées. Mais sa plus grande qualité, c'est le mélange de tendresse, de mystère, d'amitié et de fascination qui va unir Jeremy Fox, l'aventurier, à John Mohune, l'enfant. La description du monde des contrebandiers naufrageurs et la vision de l'église et de son sombre cimetière rappellent certaines des plus belles oeuvres germaniques de Lang - "Les Trois lumières" et "Les Araignées" notamment- alors que les scènes plus typiquement "anglaises" font songer aux tableaux de Hogarth et de Turner.
Chef d'oeuvre crépusculaire marqué par l'idée de la mort, "Les Contrebandiers de Moonfleet" est un film secret dont chaque nouvelle vision permet de découvrir les admirables richesses. Sublime.
André MOREAU (Télérama)


Lorsqu'il sort en France en 1960, précédé d'une réputation catastrophique (l'échec fut total aux Etats-Unis), Les Contrebandiers de Moonfleet devient d'emblée un film culte pour la Nouvelle Vague. Revu aujourd'hui, il possède toujours, malgré quelques bavardages inutiles, la même atmosphère fantastique et le charme indicible qui avait séduit Godard. Fritz Lang navigue entre Dickens et Stevenson, roman feuilleton et film de cape et d'épée. La brume et la nuit baignent le paysage et enveloppent les personnages. Les villageois apeurés sont persuadés que le fantôme d'un des ancêtres de John Mohune hante le pays. Le cimetière, dominé par une inquiétante statue de pierre, est perdu sur la lande et le château est entouré d'une véritable jungle parsemée de ruines. Stewart Granger, à la fois hautain, cynique et cultivé, maniant l'épée avec une belle dextérité, finit par succomber à l'affectation sincère que lui porte le petit garçon.
Lang maîtrise à la perfection les scènes d'action (combat au sommet d'une falaise, affrontement à la hallebarde...) et il n'hésite pas à distiller quelques effets spectaculaires et amusants, comme le plan subjectif des contrebandiers aux trognes impossibles penchés sur John évanoui. Un vrai régal.
Gérard CAMY (Télérama)


Fritz Lang dénigrait volontiers Les Contrebandiers de Moonfleet qu'il avait réalisé en 1955. Les grands cinéastes ne sont pas les meilleurs analystes de leur oeuvre... "Vous avez dû aimer cette histoire..." lui lance, confiant, Peter Bogdanovich dans un long entretien que lui accorde le cinéaste allemand en 1965 (Fritz Lang en Amérique, aux éditions des Cahiers du cinéma). "Aimer ! Quand on signe un contrat ! rétorque l'ami Fritz, franchement grincheux. Tout bien réfléchi, je l'ai probablement signé parce qu'après Furie, j'avais été interdit à la MGM pendant vingt ans et que c'était une satisfaction de revenir." Et d'insister aussi sec sur la fadeur de Stewart Granger, imposé par le studio, l'obligation de tourner en Cinémascope -"un format pour les enterrements ou les serpents" ou encore l'incompétence du producteur John Houseman, coupable d'avoir remonté le film et rajouté la dernière séquence, abandonnée par Lang.
Fritz Lang exagérait, bien sûr. Proche d'Orson Welles et de Max Ophuls, John Houseman était l'un producteurs les plus cultivés de Hollywood. S'il a modifié le montage du cinéaste (très légèrement, disent aujourd'hui les historiens), il n'a pas sensiblement altéré la beauté de cette oeuvre mythique et... justement mythifiée par la critique française ! Car ce sont les cinéphiles parisiens (et particulièrement les Mac-Mahoniens, un petit groupe de passionnés qui avaient fait leur QG de la salle de l'avenue Mac-Mahon) qui "découvrirent" littéralement le film, obtenant même sa sortie en France, plus de cinq ans après sa première américaine. Ils estimaient, avec raison, que Fritz Lang était tout entier dans ce splendide récit d'aventures, mystérieux et crépusculaire, qu'on y trouvait sa vision - déjà perceptible trente ans plus tôt dans M le Maudit - d'un monde double dont l'apparente innocence cache une insondable noirceur...
La réputation du film a caché la qualité du livre dont il s'inspire. Moonfleet est l'oeuvre d'un romancier anglais, John Meade Falkner, né en 1858, mort en 1932, écrivain d'occasion : ce fin lettré, amateur d'Histoire, diplômé d'archéologie et d'héraldique, est marchand de canons de profession. Au cours de ses voyages d'affaires, il écrit. Moonfleet est son troisième roman, publié en 1898, et il lui vaut une correspondance chaleureuse avec Thomas Hardy. C'est sa dernière oeuvre, hélas, parce qu'après avoir perdu son manuscrit suivant dans un train Falkner se décourage et renonce à l'écriture !
Bourré de charme et d'invention, Moonfleet rappelle l'univers et le ton de Stevenson - d'où sa réputation, hâtive et réductrice, d'oeuvre pour la jeunesse. Mais le parcours classique du jeune héros et de son ami contrebandier, partis à la recherche d'un fabuleux trésor, ne se passe pas sur mer, comme dans L'Ile au trésor. Ici, l'aventure se concentre dans des lieux clos : la sinistre crypte où reposent les Mohune, jadis seigneurs de Moonfleet, la grotte à flanc de falaise où se réfugient les héros, le puits où le cruel Barbe-Noire a caché le diamant qu'il a volé au roi d'Angleterre, etc. Idéal pour un film entièrement tourné en studio ! Fritz Lang, qui avoue s'être inspiré des tableaux de Hogarth, joue de cette artificialité pour créer un climat onirique et envoûtant.
Le scénario - écrit bien avant que le metteur en scène n'ait été choisi - prend quelques libertés avec le roman. Ainsi, le chef des contrebandiers n'est plus Elzevir Block, aubergiste fruste au grand coeur, mis Jeremy Fox, dandy libertin - l'influence de Hogarth, une fois de plus ? Mais il y a surtout une modification fondamentale : l'âge de John, le jeune héros. Dans le livre, c'est un ado robuste d'une quinzaine d'années; à l'écran, c'est un enfant de 8 ou 9 ans.
Evidemment, cela sert la thématique chère à Lang qui oppose l'innocence à la perversion. Mais, plus profondèment, ce changement modifie la nature même du récit. Moonfleet, de J. M. Falkner, est un classique roman d'apprentissage dont le personnage principal sort enrichi des aventures qu'il a traversées. Il a observé et déchiffré le réel. Les Contrebandiers de Moonfleet, de Fritz Lang est une fable où l'enfant est préservé jusqu'au bout de la noirceur du monde. Il a vu des silhouettes s'agiter dans la nuit, s'est rassuré de quelques mensonges et sans doute se réveillera-t-il, adulte, en ayant oublié ce qui aurait pu n'être qu'un rêve... D'un côté le récit rapporté par l'enfant, de l'autre un théâtre d'ombres. D'un côté la littérature, de l'autre le cinéma ?
Aurélien FERENCZI (Télérama)


Rappelons d'abord que ce film, emblématique de toute une génération de cinéphiles qui l'ont aimé et fait connaître, n'était pas destiné à être montré en France, la MGM le considérant comme un produit de seconde zone. Il ne put être distribué que grâce aux efforts du groupe des Mac-Mahoniens et sortit en mars 1960, cinq ans après sa sortie aux Etats-Unis, uniquement dans la salle de l'avenue Mac-Mahon qui n'était même pas une salle d'exclusivité. Ceci pour souligner à quel point les plus grands chefs-d'oeuvre hollywoodiens furent parfois - et même souvent - noyés dans la masse de la production américaine, inconnus, anonymes et d'une certaine façon miraculeusement préservés par cet anonymat, n'attendant pour être ranimés, comme la Belle au bois dormant, que la ferveur de leurs admirateurs.
Le film marque le retour de Fritz Lang à la MGM (une sorte de revanche secrète) où il avait réalisé son premier film américain , Fury (1936). Moonflet est aussi son premier film en Cinémascope, format que Lang n'aimait pas mais auquel il s'adapta admirablement, non seulement ici, mais dans ses deux films suivants La cinquième victime et Invraisemblable vérité. C'est enfin l'un des rares films à costumes de sa carrière. Adaptant l'oeuvre romanesque de John Meade Falkner (souvent considéré comme un Stevenson ou un Dickens mineur), Lang prend possession de son cadre, de son époque, de ses personnages traditionnels et les annexe totalement à son univers. Il promène l'intrigue à travers un réseau de mystères - sociétés secrètes, grottes, cavernes, personnages et situations présentant un double visage, réaliste ou fantastique - qui l'ont fasciné depuis qu'il fait des films. Le cadre romantique reconstitué en studio et sur la côte californienne sert d'écrin à son pessimisme fondamental car pas un instant Lang ne cessera de porter sur ses personnages un regard extrêmement critique. Presque aucun d'eux ne trouve grâce à ses yeux et, en dépit des apparences, Moonfleet n'est pas fondamentalement différent à cet égard de La cinquième victime ou Invraisemblable vérité. Le scénario, basé sur le voyage et les découvertes d'un enfant (déjà dans l'oeuvre de Lang, cf. Man Hunt, 1941, un enfant avait un rôle capital), inpire à l'auteur une méditation sur les différents âges de l'homme et notamment sur sa relation enfance/maturité. Plutôt que d'illustrer l'opposition conventionnelle entre innocence et perversité, Lang préfère souligner à travers les personnages de l'enfant et de l'adulte différents aspects négatifs et presque pitoyables de la condition humaine. L'innocence de l'enfant est surtout synonyme d'ignorance et l'illusion. John Mohune croira d'un bout à l'autre du film trouver en Jeremy Fox un ami, et finira par en gagner un, mais dans l'autre monde. Le roué Jeremy Fox, auquel restait une étincelle de moralité, rallumée par la nostalgie de sa fiancée perdue et par le retour d'un enfant qui pouurait être son fils, aura in fine un réflexe de justice et de générosité qui le perdra... C'est comme si la morale était ici l'antichambre de la tragédie dans laquelle tout personnage, tout héros langien finit toujours par se faire piéger.
La mort de Fox est néanmoins plus glorieuse que celle du vieux "magistrate" Maskew (John Hoyt) et du cynique Ashwood, pantins figés dans une caricature, l'un de justice, l'autre de luxe et de raffinement, qui n'a plus rien d'humain. La somptuosité déchirante de la mise en scène exploite à fond chaque décor et chaque situation. Elle possède une élégance suprême qui n'est pas seulement de façade mais va au plus profond des personnages. Tous auront dans cette affaire l'occasion de donner leur interprétation du monde en allant jusqu'au bout d'eux-mêmes. L'enfant participe à un vaste jeu de piste palpitant et mouvementé au terme duquel il gagnera un diamant et -croit-il - un ami. Jeremy Fox se venge par la contrebande de son ennemie, la bonne société, et puis en retournant vers l'enfant, restera finalement fidèle, au prix de sa vie, à ses amours d'antan. Ashwood meurt pour ce qu'il y a de plus fort en lui - sa cupidité - et demeure fidèle à lui-même et à ses vices. Il en va ainsi de chaque personnage du récit, jusqu'aux humbles et aux plus secondaires. Cette élégance langienne procure au spectateur un plaisir sans mélange : il provient de la profonde logique dramatique et plastique de chaque plan, de la concentration quasi infaillible de Lang sur son matériau. S'y ajoute une espèce de modestie géniale qui recouvre tout le film comme une mince couche de poussière, comme une patine séculaire, et le rend encore plus précieux.
Jacques LOURCELLES (Dictionnaire du Cinéma, Bouquins)


La quête de l'estime de soi
Lang fut obligé d'ajouter à cette fin qu'il aimait une scène finale plus édifiante. C'est pourquoi il ne semble pas avoir beaucoup de sympathie pour ce film. Pourtant Les Contrebandiers de Moonfleet apparaissent de plus en plus comme l'un des meilleurs films de la "période américaine" de Lang et sans doute l'un des plus beaux films d'aventures jamais tournés.
Il fallut attendre que les films américains de Lang soient réévalués pour qu'on sache reconnaître, outre la netteté de la construction et la stylisation hardie des décors (le film fut tourné en studio), quelque chose de l'esprit romanesque de ses premiers films allemands. Il ne s'agit surtout pas de romantisme et, même à travers le personnage du petit John Mohune (dénué de toute mièvrerie), Lang reste fidèle à sa conception critique du monde. Il fait de Jeremy Fox non le héros, mais le centre du film, car le noble déclassé devenu contrebandier et séducteur est l'unique personnage susceptible d'être modifié par l'histoire. L'estime de soi, sentiment nodal dans l'univers de Lang, est ce que Fox reconquiert in extremis à travers l'estime que lui porte l'enfant.
Serge DANEY (Dictionnaire des Films, Larousse)


Film-culte, chef-d'oeuvre de Fritz Lang même si celui-ci le renia, affirmant n'être en rien responsable du montage définitif. Il disposa pour ce film des moyens de la MGM qui avait déjà produit le fastueux Scaramouche et les films "historiques" de Richard Thorpe. Beauté des images, étrangeté d'un sujet à la Stevenson où les pendus fascinent les enfants, interprétation éblouissante de Granger et Sanders, tous les ingrédients de la réussite sont au rendez-vous.
Jean TULARD (Guide des Films, Bouquins)


LANG LE FOURCHU
Allez ! Pour une fois, on va vous raconter la fin. Jeremy Fox et John Mohune trouvent le diamant. Fox (Stewart Granger) s'enfuit pendant le sommeil du jeune Mohune, bien décidé à profiter seul de son trésor. Mais il change d'avis et, après son combat contre Ashwood (George Sanders), retrouve le droit chemin, confie la pierre à l'enfant et s'en va, mortellement blessé, à bord d'une barque à voile rouge.
Rassurez-vous, on n'est pas devenus sadiques : cette fin que Lang aimait, il ne l'a pas tournée. De même Lang n'a jamais vraiment reconnu ce film, dont, en plus de la fin, le montage lui avait échappé. "Quand on signe un contrat, on essaie de faire de son mieux", disait-il, laconique, à propos de Moonfleet . Il ajoutait qu'il n'aimait pas le CinémaScope (c'était le première fois qu'il tournait selon ce procédé), "bon seulement pour les serpents et les enterrements". C'est dire l'estime dans laquelle il tenait ces "Contrebandiers".A l'inverse, les critiques sont devenus très élogieux. Serge Daney par exemple y voit "l'un des plus beaux films d'aventures jamais tournés". Pour Jean Tulard, c'est le chef-d'oeuvre du maître. Alors ?
Le film a d'indéniables qualités. D'abord, la firme au lion rappelle Lang dix neuf ans après Fury et lui donne tous les moyens nécessaires pour réaliser un produit techniquement parfait, ce dont Lang ne se prive pas. Ensuite, c'est un film de Lang, c'est-à-dire qu'on y retrouve ses thèmes, son pessimisme, l'obsession d'un monde inquiétant plié sous le joug d'un destin implacable : ainsi Fox est-il marqué par la fatalité comme Siegfried peut l'être dans "les Nibelungen". C'est d'ailleurs de deux mondes qu'il s'agit, celui de l'innocence et celui du mal, parallèles, antagonistes, si proches l'un de l'autre. Passer du bien au mal est l'affaire d'un instant. Y a-t-il même une différence entre eux ? Les personnages échappent aux stéréotypes : si Ashwood le méchant est normalement corrompu, Fox le héros est un débauché cynique. Enfin il y a un beau duel, avec hallebarde et filet de pêche.
Alors, chef-d'oeuvre ? Voire ! Quand les critiques s'enthousiasment surtout pour un film d'aventures, il convient d'être méfiant et peut-être de s'entendre sur l'expression "film d'aventures". Au départ, les producteurs, à partir du roman de J. Meade Flakner, ont imaginé un vrai film de cape et d'épée, avec les ingrédients idoines : charme et prouesse du héros, euphorie liée à l'action, grâce et jubilation. Force est de reconnaître qu'on n'a pas ça ici. Il n'y a pas de joie dans ce film. Le monde décrit est inquiétant. Il est hybride : l'adolescent sort de Kipling ou de Stevenson; pour le reste on est plutôt chez le Laclos des "Liaisons Dangeureuses".
Deuxième chose qui gêne : le tournage en studio provoque une sorte de stylisation qui convient mal au genre. Il est clair que "Moonfleet" est loin d'être le plus beau film d'aventures jamais tourné et qu'il est loin d'être le chef-d'oeuvre de Lang. Réservons ce mot au génial triptyque des trois "M" : "Metropolis", "Mabuse", "M le Maudit". "Moonfleet" est un superbe conte tragique. Mais le film d'aventures, le vrai, c'est encore un niveau au-dessus.
Didier DOLNA (Le Nouvel Observateur)


Bien que rejetté par son auteur, Moonfleet reste le chef-d'oeuvre américain de Fritz Lang. Les décors y sont somptueux, le sujet suffisamment étrange pour être fascinant et l'interprétation de Stewart Granger et de George Sanders admirable. A tous point de vue, une parfaite réussite.
Estelle RUET (Télé K7)

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