Orson WELLES a réalisé un des plus grands films de cinéma avec le fameux Citizen Kane.
Mais le génie et Hollywood n'étaient pas fait pour vraiment s'entendre ! Dommage...
Artiste maudit... sûrement mais des films assez extraordinaires...
Orson Welles fut un enfant précoce et prodige qui devint orphelin dès le début de son adolescence. Un ami de la famille va le recueillir. Par cela, il aura une jeunesse dorée, avec de nombreux voyages à l'étranger. A 16 ans, Orson Welles réussit à se faire engager par le prestigieux Gate Theater de Dublin. Il intégre alors les plus grandes troupes, et devient un acteur et metteur en scène très respecté.
Il rentre aussi à la radio et adapte "La Guerre des mondes" de H.G. Wells. Il se produit alors l'un des événements radiophoniques du siècle. En effet, de nombreux auditeurs avaient réellement cru au débarquement des extraterrestres dépeint par ce roman.
Son 1er film sera Citizen Kane en 1941. Ce film va provoquer une véritable révolution du fait de son processus narratif. Welles s'empare du principe de la caméra subjective. Le film s'inspire de la vie du magnat de la presse W.R Hearst qui fera tout son possible pour censurer le film. La critique unanime saluera Citizen Kane. Mais le public bopudera franchement le film.
En 1942, Welles réalise La Splendeur des Amberson. De nouveau, ce film ne rencontrera pas le succès public. Mais les studios remonteront ce film sans l'accord d'Orson Wellesz, qui vivra très mal cette intervention.
Welles va alors se concentrer sur sa carrière d'acteur. Il jouera dans Jane Eyre (1944) de Robert Stevenson. Puis, il se décide à revenir au cinéma et réalise Le Criminel (1946).
En 1948, il réalise La Dame de Shanghai. Mais de nouveau ce film est un échec public, ce film ne remporte pas les suffrages.
Orson Welles décide de partir pour l'Europe et profite des gros cachets qu'il peut engranger en faisant son métier d'acteur. Grâce à cela, il peut financer ses réalisations. Ainsi, il adapte pour l'écran Othello (1952) et Falstaff (1966). Il tourne aussi La Soif du mal (1958), et en 1963 Le Procès d'après le livre de Franz Kafka. Son dernier film est Vérité et Mensonges (1975), une oeuvre sous forme d'essai sur le thème de la vérité dans l'art.
Welles demeure à n'en pas douter l'un des plus grands cinéastes du XXe siècle. Un génie exubérant, excellant dans tous les domaines artistiques. Incompris, il est aujourd'hui considéré comme un réalisateur visionnaire. Il est décédé en 1985.