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THE MAGNIFICENT AMBERSONS

Fiche technique :
Film anglais d'orson WELLES
Année : 1942
Avec Joseph COTTEN (Eugene Morgan), Tim HOLT (George Amberson Minafer), Anne BAXTER (Lucy Morgan), Minafer Dolores COSTELLO (Isabelle Amberson), Agnes MOOREHEAD (Fanny Minafer), Ray COLLINS (Jack Amberson), Don DILLAWAY (Wilbur Minafer), Richard BENNETT (Le major Amberson), Erskine SANFORD (Roger Bronson), Orson Welles (Le narrateur-voix), J.-Louis JOHNSON (Sam), Gus SCHILLING (Le pharmacien), Charles PHIPPS (L'oncle John), Olive BALL (Mary), Anne O'NEAL (Mme Foster)
Scénario : Orson WELLES, Joseph COTTEN & Kack MOSS
Photographie : Stanley CORTEZ, Jack MaCKENZIE, Orson WELLES, Russell A. CULLY, Russell METTY, Nicholas MUSURACA, Harry J. WILD
Décors : Albert S. D'AGOSTINO
Musique : Bernard HERMANN, Roy WEBB
Durée : 88 minutes Format : Noir et blanc
Titre français : La Splendeur des Amberson







L'histoire :
Eugene Morgan aime Isabel Amberson, issue d’une vieille famille de la haute bourgeoisie. Mais elle lui préfère le fade Wilbur Minafer. Des années après, ayant réussi dans l’industrie automobile naissante, Eugene retrouve Isabel, veuve depuis peu, qui semble plus réceptive à ses attentions. Mais son fils George ne l’entend pas ainsi.




Guide des Films (Jean TULARD), Collection Bouquins/Robert Laffont :
Cette évocation du déclin d'un ancien patriarcat au profit d'une bourgeoisie libérale tournée vers le progrès économique n'échappe aux poncifs du feuilleton que par le génie de Welles qui les transcende. L'usage du plan-séquence dans ce film a fait l'objet de nombreux commentaires depuis un texte fameux d'André Bazin dans L'écran français de novembre 1946. Le film s'achève sur une pirouette : Orson Welles représenté par un micro.
Jean TULARD




Le guide du Cinéma chez soi (Télérama) :
Comme Citizen Kane, c'est l'hsitoire d'un homme resté un enfant dans l'âme qui se croyait le centre du monde. Adapté par Welles (pour la radio, puis pour l'écran) d'un roman de Booth Tarkington. Le montage lui échappe : comme il est parti tourner It's all true au Brésil, le studio coupe une cinquantaine de minutes et retourne des scènes.
Mais cette Splendeur est une splendeur.
Profondeur de champet plans-séquences accentuent l'aspect baroque des décors. Film ardent et simple
Isabelle DANEL





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