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HANGMEN ALSO DIE



Fiche technique :
Film américain de Fritz LANG
Année : 1943
avec Hans von TWARDOWSKI (Reinhard Heydrich), Brian DONLEVY (Dr. Franticek Svoboda), Walter BRENNAN (Prof. Stephen Novotny), Anna LEE (Nasha Novotny), Gene LOCKHART, Nana BRYANT (Mrs. Hellie Novotny), Billy ROY (Beda Novotny), Dennis O'KEEFE (Ludmilla Novotny), Margaret WYCHERLY (Ludmilla Novotny).
Scénario : Bertolt BRECHT, John WEXLEY, Fritz LANG
Directeur de la photographie : James Wong HOWE
Musique : Hanns EISLER
Montage : Gene FOWLER Jr.
Durée : 140 mn
Genre : Drame
Titre français : Les Bourreaux meurent aussi






L'histoire :
Dans Prague occupée par les Nazis. Le 27 mai 1942, le Reich Protektor Heydrich est grièvement blessé par une bombe (il meurt une semaine plus tard). L'auteur de l'attentat, le professeur Svoboda, se réfugie par hasard chez le professeur Novotny. Celui-ci est arrêté comme otage par la Gestapo. Marcia, la fille du professeur se rend à la Gestapo. Elle a l'intention de dénoncer Svoboda pour faire libérer son père. Mais Svoboda, devenu héros national, est aidé par les résistants tchèques. Elle se tait mais attire l'attention des S.S. qui la font suivre par l'Inspecteur Grüber. Svoboda feint d'être l'amant de Marcia, pour détourner les soupçons de Grüber qui les suit dans la chambre où se cache le chef de la résistance, blessé. Jan Horek, le fiancé de Marcia, se rend compte du subterfuge et joue également la comédie à Grüber. Par la suite, il rejoint Svoboda à temps et ils tuent Grüber...

Critique :
Dès l'annonce de l'attentat mortel contre Heydrich, Fritz Lang décida de lui consacrer un film. Le talent du cinéaste se révèle dans son sens du rythme et du détail : la badine de Heydrich, les craquements de doigts d'un autre nazi, le bouton que le chef de la Gestapo porte sur la joue. La vérité et l'honneur, deux grands thèmes chers à fritz Lang, prennent toute leur force. Le cinéaste a régulièrement rendu hommage à Bertold Brecht, dont l'importance a été prépondérante dans le scénario, notamment dans la lettre que le professeur adresse à ses enfants avant de mourir. "De tous mes films, je préfère M le maudit, limait rappeler Fritz Lang, mais Les Bourreaux meurent aussi vient juste après".
André MOREAU (Télérama)

Le film porte la marque de Brecht, même si celui-ci s'estima trahi par l'autre scénariste, Wexley, qui signa seul. Il faut replacer l'oeuvre dans son temps et y voir surtout un film de propagande qui ne correspond pas à la vérité historique. La maîtrise de Fritz Lang n'en est pas moins totale dans sa mise en scène.
Jean Tulard (Guides films, Collection Bouquins, Robert Laffont)

Découvrez d'autres sites sur Les Bourreaux meurent aussi :

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Wikipédia


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