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SPARTACUS



Fiche technique :
Film américain de Stanley KUBRICK
Réalisateur 2ème équipe : Irving LERNER
Année : 1960
Avec Kirk DOUGLAS (Spartacus), Laurence OLIVIER (Marcus Crassus), Jean SIMMONS (Varinia), Charles LAUGHTON (Gracchus), Peter USTINOV (Batiatus), John GAVIN (Julius Caesar), Tony CURTIS (Antoninus), Nina FOCH (Helena), John IRELAND (Crixus), John DALL (Glabrus), Charles McGRAW (Marcellus).
Scénario : Dalton TRUMBO d'après Howard FAST
Directeur artistique : Alexander GOLITZEN
Photographie : Russell METTY
Dcors : Eric ORBOM
Costumes : PERUZZI, VALLES, Bill THOMAS
Montage : Robert LAWRENCE, Robert SCHULTZ, Fred CHULAK
Son : Walson O. WATSON, Joe LAPIS, Murray SPIVACK, Ronald PIERCE
Musique : Alex NORTH
Générique, conception visuelle : Saul BASS
Production : Edward LEWIS, Kirk DOUGLAS
Compagnie de Production : BRYNA
Distributeur : Universal Pictures
Durée : 184 mn
Genre : Péplum




L'histoire :
Rome, 69 avant Jésus-Christ. Ramené de Lybie par Batiatus, le directeur d'une écolde de gladiateurs de Capoue, l'esclave thrace Spartacus est entraîné à combattre et mourir dans l'arène. Fier et indomptable, il inquiète quelque peu Batiatus cependant satisfait de sa découverte. De fait, alors qu'il combat à mort devant le général Crassus, son adversaire au lieu de lui porter le coup de grâce retourne son arme contre ce dernier et le tue froidement. Peu après Spartacus se révolte avec ses compagnons, bientôt rejoint par des centaines, des milliers, des dizaines de milliers d'esclaves.

Critique :
Commencé par Anthony Mann - dont le travail, la première séquence est resté dans le montage final - et poursuivi par Stanley Kubrick appelé en remplacement par Kirk Douglas, producteur du film, avec il avait tourné deux ans auparavant Les Sentiers de la gloire, Spartacus souffre de ses nombreuses paternités : Mann et Kubrick, mais aussi Dalton Trumbo, Saul Bass, qui visualisa les scènes d'entraînement de l'école des gladiateurs et la bataille finale, et, surtout Kirk Douglas et son directeur de production. En dépit de son hétérogénéité, de faiblesses narratives et de ruptures de ryhtme, Spartacus est un des meilleurs films épiques à grand spectacle ayant pour cadre historique la Rome antique. Il est aussi un des rares à aborder cette époque de manière adulte, hors les sempiternels clichés inhérents au genre auquel il appartient.
Alain GAREL (Guide des Films, Collection Bouquins, Robert Laffont)

Sous ses allures de péplum traditionnel, avec jupettes tout cuir et profusion de figurants, Spartacus est un véritable manifeste antimaccarthyste. Vers la fin des années 1950, Kirk Douglas s'entiche du roman de Howard Fast : une interprétation collectiviste de la plus célèbre révolte d'esclaves de l'Antiquité. L'écrivain a, en son temps, comparu devant l'impitoyable commission des activités antiaméricaines. C'est Kirk Douglas, encore, qui demande à Dalton Trumbo, autre victime expiatoire de la chasse aux sorcières, de signer l'adaptation. Aux mains d'une telle équipe, les damnés de la terre se lancent dans une formidable épopée. A Trumbo, les envolées vengeresses ou idéalistes sur la condition humaine ; à Kubrick, le fracas d'un récit puissant mais froidement maîtrisé. L'homosexualité, très présente dans le roman, est gommée de cette parabole virile et antique sur la lutte des classes : à la sortie, la seule scène équivoque fut censurée.
Cécile MURY (Télérama)


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