L'histoire :
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, au Mexique, l'ex-consul britannique Geoffrey Firmin s'enfonce irrémédiablement dans l'alcoolisme pour oublier celle qui l'a quitté.

Critique :
Au-dessous d'un volcan, de Malcolm Lowry est un de ces romans réputés inadaptables. On a beaucoup critiqué Huston d'avoir osé le faire. A tort. Il signe un film au romanesque simple, évident, épuré (mais l'épure totale, il y parviendra en dirigeant, de son lit, son dernier film, Gens de Dublin). S'il modifie, ici, quelques détails (la mort d'Yvonne, par exemple), c'est pour retrouver l'une des clés du livre : la réunion dans la mort de deux êtres dont le crime aura consisté à devenir deux , eux qui ne faisaient qu'un. Responsabilité terrible. Faute irréparable. Puisque, tel un leitmotiv, cette phrase revient : "No se puede vivir sin amar." (On ne peut pas vivre sans aimer).
Pierre MURAT (Télérama)

Plusieurs cinéastes, dont Luis Bunuel et Losey, avaient déjà songé à adapter ce volcanique roman de Lowry. Huston a simplifié l'action et préféré l'intrigue à l'atmosphère de folie. Mais par moments, il se laisse heureusement emporter, notamment dans les scènes du bordel. L'essentiel est néanmoins pour lui dans l'échec des personnages.
Jean TULARD (Guide des Films, Collections Bouquins, Robert Laffont)

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