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LE PETIT THEÂTRE DE JEAN RENOIR



Fiche technique :
Téléfilm français à sketches de Jean RENOIR
en quatre parties : Le dernier réveillon, La cireuse électrique, Quand l'amour meurt, Le roi d'Yvetot
Année : 1969
Avec 1) Le dernier réveillon, avec Jean RENOIR (le présentateur), Nino FORMICOLA (le clochard), Milly MONTI (la clocharde), Robert LOMBARD (le maître d'hôtel), et Roger TRAPP, André DUMAS, Roland BERTIN
2) La cireuse électrique, avec Marguerite CASSAN (Emilie), Pierre OLAF (Gustave, son mari), Jacques DYNAM (Jules, son second mari) et Denis GUNZBURG, Claude GUILLAUME, Jean-Louis TRISTAN
3) Quand l'amour meurt avec Jeanne MOREAU (la chanteuse),
4) Le roi d'Yvetot avec Fernand SARDOU (Monsieur Duvallier), Françoise ARNOUL Madame Duvallier), Jean CARMET (Le docteur Féraud), Dominique LABOURIER (Paulette, la bonne), Edmond ARDISSON (le chemineau).
Scénario et Dialogues : Jean RENOIR
Décors : Gilbert MARGERIE
Photographie : Georges LECLERC
Ingénieur du son : Antoine PETITJEAN
Musique : Jean WIENER (1 et 4), Joseph KOSMA (2), Octave CRÉMIEUX (3)
Format : Noir et blanc
Genre : Comédie dramatique
Durée : 100 minutes


L'histoire :
Le Dernier réveillon
Un clochard passe devant un restaurant le soir de Noël, regarde les clients qui font la fête. Cela les amuse un temps puis ils le font partir en lui donnant des restes. Le clochard rejoint sa compagne de misère et rêve avec elle d'une soirée merveilleuse. Ils s'endorment près d'un pont. On les retrouve au matin morts sous la neige.
La Cireuse électrique
Emilie, ménagère maniaque, utilise avec volupté la cireuse électrique offerte par son mari. Mais celui-ci glisse sur le parquet et se tue... Elle ne reste pas veuve longtemps. Son nouvel époux ne supporte pas le bruit de l'engin et le jette par la fenêtre. Désespérée, Emilie s'y précipite à son tour. Les voisins tirent la morale de l'histoire en chantant.
La Chanteuse
Une chanteuse interprète une chanson 1900 : "Quand l'amour meurt", sur une scène de Caf'Conc'.
Le Roi d'Yvetot
En Provence, un brave bourgeois découvre que sa jeune épouse insatisfaite le trompe avec un vétérinaire du village, ami du couple. Il fait savoir à tous qu'il accepte philosophiquement la situation et qu'il veut en rire, comme tout le monde. Les comédiens viennent saluer et le rideau se referme sur le petit théâtre.

Critique :
Pas un chef-d'oeuvre, mais l'adieu le plus émouvant qu'un grand cinéaste puisse adresser à son public. Quatres pièces fugitives, fragments détachés d'un ensemble qu'il n'a pu mener à bien et qui devait s'intituler C'est la révolution ! On a donc, ici, un conte de Noël à la Andersen (Le Dernier réveillon), une tragi-comédie musicale miniature (La Cireuse électrique), un refrain nostalgique (Quand l'amour meurt) et un fabliau provencal libertin (Le Roi d'Yvetot) : un pur joyau.
Au dernier plan, comme au théâtre, les acteurs se mettent en rang et saluent. les Américians ont accueilli le film par de simples mots "C'est merveilleux", alors qu'en France il est pratiquement passé inaperçu.
Claude BEYLIE (Télérama)


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image du film
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