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UN FLIC



Fiche technique :
Film français de Jean-Pierre MELVILLE
Année : 1972
Avec Alain DELON (Commissaire Édouard Coleman), Richard CRENNA (Simon), Catherine DENEUVE (Cathy), Riccardo CUCCIOLLA (Paul Weber), Michael CONRAD (Louis Costa), Paul CRAUCHET (Morand), Simone VALÈRE (la femme de Paul), André POUSSE (Marc Albouis), Jean DESAILLY (le Monsieur distingué).
Adjoint à la réalisation : Marc GRUNEBAUM
1er Assistant réalisateur : Jean-François DELON
Scénario : Jean-Pierre MELVILLE
Production : Carlo PONTI et Georges DE BEAUREGARD pour Rome-Paris Films
Publicité de la production : Bertrand TAVERNIER
Décors : Théo MEURISSE
Directeur de la Photographie : Walter WOTTITZ
Musique : Michel COLOMBIER
Montage : Patricia NÉNY
Son : Jean NÉNY
Costumes : Colette BAUDOT
Durée : 100 mn
Genre : Policier
Date de sortie : 25 octobre 1972 en France




L'histoire :
Jeune commissaire d'une brigade territoriale, Edouard Colemann est l'ami de Simon, propriétaire d'un night-club et, par ailleurs, trafiquant de drogue. Colemann découvre que Simon est le chef du gang qui a attaqué une banque à Saint-Jean-de-Monts, une station balnéaire.Un bord de mer fouetté par la pluie.

Critique :
Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L'ouverture de ce dernier film de Melville est un modèle d'intensité plastique et d'incongruité. Dans ce désert urbain, on s'attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d'être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s'en contremoque. Même chose pour l'intrigue, minimale ici. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar, ses gestes, ses mythes. Ce qui subsiste après la mort. La liturgie est languide. On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train, les regards acérés, les silhouettes, le respect mutuel et tacite de ceux qui s'affrontent. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon (beau comme un saint), Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d'une vie possible à l'écran.
Jacques MORICE (Télérama)

Pour sa dernière collaboration avec Delon, Melville n'a pas innové, en restant fidèle à son thème favori : le film noir, avec policiers et malfaiteurs. Exercice de style brillant qui s'ouvre sur de longs plans-séquences montrant une ronde de nuit dans des quartiers chauds. Le reste du film devient très compliqué, avec effets faciles, comme la séquence du train et de l'hélicoptère, filmée avec un trucage laborieux. Catherine Deneuve accomplit la performance de prononcer que trois mots durant tout le film.
Henri GUIEYSSE (Guide des films, Bouquins)


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