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LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE



Fiche technique :
Film français de Luis BUNUEL
Année : 1972
Avec Fernando REY (Rafael, l'ambassadeur), Paul FRANKEUR (Thévenot), Delphine SEYRIG (Mme Thévenot), Bulle OGIER (Florence), Jean-Pierre CASSEL (Sénéchal), Stéphane AUDRAN (Mme Sénéchal), Julien BERTHEAU (l'évêque), François MAISTRE (le commissaire), Claude PIÉPLU (le colonel), Michel PICCOLI (le ministre).
Scénario : Luis BUNUEL et Jean-Claude CARRIÈRE
Assistant réalisateur : André CLÉMENT
Directeur de la photographie : Edmond RICHARD
Décors : Pierre GUFFROY
Montage : Hélène PLEMIANNOKOV
Durée : 105 mn
Genre : Comédie
Date de sortie : 15 septembre 1972 en France




L'histoire :
Trois notables essaient de planifier un repas ensemble, mais des évènements imprévus empêchent ce dîner. Une étude cynique et sans complaisance de l'hypocrisie bourgeoise.
Ce film dérègle les conventions et la bienséance de la bourgeoisie à l'occasion d'un repas sans cesse différé : l'archevêque se fait embaucher, au tarif syndical, comme jardinier et l'ambassadeur, comme un chien, dévore une tranche de gigot sous la table.
Les conventions du cinéma sont elles-mêmes remises en cause, quand les acteurs-convives découvrent qu'ils sont au milieu d'une scène de théâtre.

Critique :
Oscar du meilleur film étranger, ce film est parti d'une histoire véridique vécue par le producteur de Luis Buñuel, qui s'était absenté un soir, oubliant avoir invité des amis à dîner chez lui, et condamnant son épouse à improviser un repas, en robe de chambre et l'estomac déjà plein... Cette anecdote inspira au cinéaste un scénario simple : un groupe de bourgeois passe de réception en réception, sans jamais parvenir à se mettre à table, pour des raisons plus loufoques les unes que les autres. A moins que tout cela ne soit qu'hallucination onirique ? Elégante poupée gigogne dotée d'un effet Vache qui rit des plus vertigineux, cette chronique mondaine est un empilement de songes troublants, où se mêlent les traditionnelles obsessions buñueliennes (l'armée, l'Eglise, le sexe). Luis Buñuel avait l'habitude de noter ses rêves dans un petit carnet. Au début de sa carrière, il les recyclait avec une violence viscérale, dans des films surréalistes et débridés, comme L'Age d'or ou Un chien andalou. Au soir de sa vie, le cinéaste préféra les teinter d'humour noir, sec et pince-sans-rire. Tourné lorsqu'il avait 72 ans, ce film montre que sa révolte sociale resta intacte.
Marine LANDROT (Télérama)


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