YASUJIRO OZU


"Ozu, un cinéaste qui aimait, disait-il, reproduire toujours la même rose..."

Portrait de Yasujiro Ozu
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Yasujiro Ozu est sans l'ombre d'un doute l'un des piliers du cinéma japonais, et même mondial. Peu de réalisateurs ont réussi à conjuguer cinéma et poésie d'une aussi belle manière. Comment oublier le vent qui agite le linge séchant sur le fil, allégorie sur le temps qui déroule... et où l'homme n'est que de passage !

Portrait de Yasujiro Ozu


Ce grand réalisateur japonais né en 1903 a tourné les films suivants :

1927 - LE SABRE DE PÉNITENCE
1928 - UN COUPLE DÉMÉNAGE
1928 - FEMME PERDUE
1928 - UN CORPS MAGNIFIQUE
1928 - LA CITROUILLE
1928 - RÊVES JEUNESSE
1929 - LA MONTAGNE AU TRÉSOR
1929 - COMBATS AMICAUX À LA JAPONAISE
1929 - J'AI ÉTÉ DIPLOMÉ, MAIS...
1929 - LA VIE D'UN EMPLOYÉ DE BUREAU
1929 - LE GALOPIN
1929 - JOURS DE JEUNESSE
1930 - VA D'UN PAS LÉGER
1930 - L'ESPRIT VENGEUR D'ÉROS
1930 - INTRODUCTION AU MARIAGE
1930 - J'AI ÉTÉ RECALÉ, MAIS...
1930 - FEMME D'UNE NUIT
1930 - LA CHANCE A TOUCHÉ MES JAMBES
1930 - MADEMOISELLE
1931 - LE CHOEUR DE TOKYO
1931 - LA DAME ET LES BARBES
1931 - LES MALHEURS DE LA BEAUTÉ
1932 - OÙ SONT LES RÊVES DE JEUNESSE ?
1932 - GOSSES DE TOKYO
1932 - JUSQU'À NOTRE PROCHAINE RENCONTRE
1932 - LE PRINTEMPS VIENT DES FEMMES
1933 - UNE FEMME DE TOKYO
1933 - FEMMES ET VOYOUS
1933 - COEUR CAPRICIEUX
1934 - HISTOIRES D'HERBES FLOTTANTES
1934 - L'AMOUR D'UNE MÈRE
1935 - UNE AUBERGE À TOKYO
1936 - LA DANSE DU LION
1936 - LE FILS UNIQUE
1936 - LE COLLÈGE EST UN EN DROIT AGRÉABLE
1937 - LA DAME, QU'A-T-ELLE OUBLIÉ ?
1941 - LES FRÈRES ET SOEURS TODA
1942 - IL ÉTAIT UN PÈRE
1947 - RÉCIT D'UN PROPRIÉTAIRE
1948 - UNE POULE DANS LE VENT
1949 - PRINTEMPS TARDIF
1950 - LES SOEURS MUNAKATA
1951 - ÉTÉ PRÉCOCE
1953 - LE GOÛT DU RIZ AU THÉ VERT
1953 - VOYAGE À TOKYO
1956 - PRINTEMPS PRÉCOCE
1957 - CRÉPUSCULE À TOKYO
1958 - FLEURS D'ÉQUINOXE
1959 - BONJOUR
1959 - HERBES FLOTTANTES
1960 - FIN D'AUTOMNE
1961 - DERNIER CAPRICE
1962 - LE GOÛT DU SAKÉ


Yasujiro Ozu est né à Tokyo, cadet d'une famille de cinq enfants. Son père est grossiste en engrais. Déjà collégien, il se passionne pour le cinéma mais il devient instituteur remplaçant dans un village de montagne situé à une trentaine de kilomètres de Matsusaka. Par son oncle, il entre à la Shochiku Kinema, en qualité d’assistant-opérateur et il devient assistant-réalisateur. Dès 1927, il met en scène son premier film, Le Sabre de pénitence, avec comme scénariste Kogo Noda.
C'est au milieu des années 1930 qu'il devient l’un des réalisateurs les plus célèbres du Japon en s’attachant à traiter la vie familiale japonaise, témoin des bouleversements sociaux de l’époque. Mais c'est après la guerre qu'il perfectionne ses réalisations, avec des films tels que Le Goût du riz au thé vert (1952), , et surtout Voyage à Tokyo (1953), souvent considéré comme son chef-d’œuvre.
Ainsi que le souligne Donald Richie, qui fut l'un des premiers critiques occidentaux à s'intéresser à l'art d'Ozu : « Son art cinématographique est formel, d'un formalisme comparable à celui de la poésie. (...) Ozu est proche des grands maîtres du sumi-e et du haïku. C'est à ces qualités spécifiques que se réfèrent les Japonais quand ils parlent d'Ozu comme "du plus japonais". »


Yasujiro OZU Par Charles TESSON à l'Institut Lumière le 3 juin 2014







Charles Tesson est un critique et historien du cinéma.
Il enseigne l'histoire et l'esthétique du cinéma à l'Université Paris III.

OZU aujourd'hui. Conférence de Diane ARNAUD à la Cinémathèque Française le 28 Avril 2014

La reconnaissance tardive du cinéma de Yasujiro Ozu en Occident, dans les années soixante-dix, plus de vingt ans après les consécrations d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi, s'explique par la croyance selon laquelle la « japonéité » de son univers aurait été inaccessible à un spectateur lointain. Il est donc paradoxal qu'aux yeux de réalisateurs tels que Wim Wenders, Claire Denis, Alain Resnais ou Hirokazu Kore-eda, la façon si singulière qu'a eue Ozu de filmer le monde soit devenue plus qu'une référence : une source d'inspiration pour d'intimes variations. Cette conférence sera donc le récit d'un complet renversement de perspective.







Diane Arnaud est Maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris 7.




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