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LE DOULOS



Fiche technique :
Film français de Jean-Pierre MELVILLE
Année : 1962
Avec Jean-Paul BELMONDO (Silien), Serge REGGIANI (Maurice Faugel), Jean DESAILY (le commissaire Clain), Fabienne DALI (Fabienne), Michel PICCOLI (Nuttheccio), René LEFÈVRE (Gilbert Varnove), Marcel CUVELIER (le premier inspecteur), Jack LÉONARD (le deuxième inspecteur), Aimé DE MARCH (Jean), Monique HENNESSY (Thérèse), Philippe NAHON (Rémy), Jacques DE LÉON (Armand), Carl STUDER (Kern), Paulette BREIL (Anita), Daniel CROHEM (l’inspecteur Salignari), Charles BOUILLAUD (le barman), Dominique ZARDI (le garde du corps).
1er Assistant réalisateur : Volker SCHLOENDORFF
Scénario, adaptation et dialogues : J.-P. MELVILLE, d'après le roman de Pierre LESOU
Production : Carlo PONTI et Georges DE BEAUREGARD pour Rome-Paris Films
Publicité de la production : Bertrand TAVERNIER
Décors : Daniel GUÉRET
Directeur de la Photographie : Nicolas HAYER
Musique : Paul MISRAKI, en collaboration avec Jacques Loussier (piano-bar)
Montage : Monique BONNOT
Durée : 110 mn
Genre : Policier
Sortie : 13 décembre 1962 (Italie), 8 février 1963 (France)




L'histoire :
A sa sortie de prison, Maurice rentre à la maison. Il y retrouve son patron, un receleur de bijoux qu'il soupçonne d'être responsable de la mort de sa femme, et l'abat d'un coup de revolver. Il se réfugie chez sa poule et prépare un cambriolage avec Silien. Lequel porte un chapeau mou, c'est-à-dire un "doule". Et, dans le jargon des caïds, le "doulos", c'est l'indic...

Critique :
Jean-Pierre Melville tourna ce polar d'atmosphère dans ses propres studios, hors des traditionnels circuits de production de l'époque. Journaux dépliés en boucliers devant des espions visqueux, lampadaires enflammés dans la nuit brumeuse... Dans la forme, cet autodidacte reste très influencé par les films américains. Sa touche personnelle se retrouve plutôt dans les personnages, toujours sur le fil du rasoir, entre bourreau et victime. Flics ou escrocs, tous se ressemblent, complexés, donc agressifs. Melville porte sur eux un regard ambigu. Tout est double, jusqu'à la dernière image, où Belmondo se contemple dans une glace entourée de rayons d'or, tel un Roi-Soleil ou tel un condamné qu'on immole.
Marine LANDROT (Télérama)


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