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LILIOM



Fiche technique :
Film français de Fritz LANG
Année : 1934
avec Madeleine OZERAY (Julie Boulard), Charles BOYER (Liliom Zadowski), FLORELLE (Madame Moscat), Roland TOUTAIN (Le marin ivre), Pierre ALCOVER (Alfred), Robert ARNOUX (le tourneur), Alexandre RIGNAULT (Hollinger), MAXIMILIENNE (Mme Menoux), Raoul MARCO (l’inspecteur), Noël ROQUEVERT (le brigadier).
Scénario : Fritz LANG, Robert LIEBMANN d'aprèsla pièce de Ferenc MOLNAR
Directeur de la photographie : Rudolph MATE
Musique : Jean LENOIR, Franz WACHSMANN
Décors : Paul COLIN, René RENOUX et Ferdinand EARLE
Durée : 120 mn
Genre : Fantastique
Titre français : Liliom






L'histoire :
Liliom Zadowski est un fainéant, un homme à la dérive, mais qui possède un grand succès auprès des femmes. Elles ne savent rien lui refuser. C'est ainsi que ce Liliom rencontre le jeune Julie Boulard, une petite bonne aux yeux naïfs. C'est le grand amour. Mais un jour, le héros apprend que Julie attend un enfant, leur enfant. Peu après cette nouvelle, il est tué par des malfrats.
C'est alors que des agents de police célestes viennent le chercher, Liliom monte vers le paradis, à travers l'espace pour aboutir à un immense commissariat où un agent moustachu lit, méfiant, le Paradis-midi, grand quotidien de l'actualité divine. Malgré le discours émouvant que l'on lui tient, Liliom désire avant tout savoir si son enfant qui va naître, est un garçon ou une fille. Puis, ayant appris que ça allait être une fille, il demande à descendre sur Terre pour s'en occuper...

Critique :
Installer sa caméra entre le paradis et l'enfer, il fallait oser ! Quand Liliom monte au ciel, Fritz Lang met en scène le purgatoire et les instances divines, ce qui donnent lieu à des séquences désopilantes. Le retour du héros sur la Terre est plus mélancolique. Et Lang, dès lors, s'intéresse au conflit moral et métaphysique entre le monde des ombres et celui des vivants... Liliom est un de ses films les plus étonnants, le seul qu'il ait réalisé pendant son exil à Paris, après son départ d'Allemagne en 1933. Si l'influence du réalisme poétique français se laisse deviner, si, pour une fois, la fantaisie et l'humour prennent le pas sur la vision abstraite des rapports humains, les thèmes (destin, causalité, morale) et l'élégance de la mise en scène demeurent typiquement langiens.
Olivier de Bruyn (Télérama)

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