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TROIS COULEURS : ROUGE



Fiche technique :
Film français de Krzysztof KIESLOWSKI
Année : 1994
Avec Irene JACOB (Valentine), Jean-Louis TRINTIGNANT (le juge Joseph Kern), Juliette BINOCHE (Julie ), Julie DELPY (Dominique), Frederique FEDER (Karine), Jean-Pierre LORIT (Auguste), Marion STALENS (le chirurgien vétérinaire), Samuel LE BIHAN(le photographe).
Scénario : Krzysztof KIESLOWSKI et Krzysztof PIESIEWICZ
Musique : Zbigniew PREISNER
Directeur de la photographie : Piotr SOBOCINSKI
Montage : Jacques WITTA
Décors :Claude LENOIR
Costumes : Corinne JORRY
Assistant réalisateur : Emmanuel FINKIEL
Ingénieur du son : Jean-Claude LAUREUX, William FLAGEOLLET
Durée : 96 mn
Genre : Comédie Dramatique
Titre français : Trois couleurs : Rouge






L'histoire :
Dans ce troisième volet qui conclut les trois couleurs, une jeune femme, Valentine, étudiante de l'université de Genève, modèle, écrase un chien. Le chien est juste blessé. Sur une plaque, attachée a son collier, Valentine trouve l'adresse du propritétaire. C'est un juge...

Critique :
Rouge est le troisième et le plus beau volet de cette trilogie superbe. Et le dernier film de Krzysztof Kieslowsky, qui est mort trois ans plus tard, le 13 mars 1996.
Grâce à des branchements sophistiqués, un vieux juge en retraite (Trintignant, calciné, magnifique) écoute les communications téléphoniques de ses voisins. Simplement pour nourrir son cynisme des turpitudes d'autrui. Un jour, Valentine (Irène Jacob, lumineuse, sublime), lui rapporte son chien qu'elle a failli écraser.
Au départ, donc, un hasard, mais qui va modifier, comme toujours chez Kieslowski, le cours de plusieurs vies. Rouge est la double histoire d'une rédemption et d'un accomplissement. Valentine "sauve" le juge qui, en échange, l'aide à ne pas se tromper de destin. Ce qui n'est pas facile. Il faut se méfier, par exemple, des fils du téléphone : ces liens sont des leurres. Les vrais fils, qui nous relient les uns aux autres, sont invisibles. Le mysticisme de Rouge est proche de celui de Dostoïevski. mais il reste discret. Diffus. On tressaille. On se trouble. Pourtant, sur l'écran, il n'y a qu'une voiture rouge, une affiche, un livre, un stylo....
Claude-Marie TREMOIS (Télérama)

Moins brillant que Bleu, moins sacarstique et drôle que Blanc, Rouge est un film intense, plus sobre, qui brûle des feux de l'amour. La mise en scène est d'une précision et d'une intelligence remarquable, chaque détail en apparence anodin venant s'insérer dans la logique d'une narration impeccable.
A l'instar de la réalisation, la musique chaude, prenante, et néanmoins discrète irrigue le film de sa sérénité. Jean-louis Trintignant, inquiétant et tourmebté, est magistral. Quant à Irène Jacob, il est peu de dire que sa radieuse beauté et son interprétation tout en finesse illuminent ce très beau film. Ainsi, ce Rouge de la fraternité conclut-il magnifiquement la superbe trilogie de Kieslowski.
Claude BOUNIQ-MERCIER (Guide des Films, Collection Bouquins/Robert Laffont

Wong Kar-wai pensait-il à La double vie de Véronique lorsqu’il tournait Chunking express, son château de carte émotionnel ? Rien n’est moins sûr. Pourtant les deux films ont beaucoup en commun à commencer par cette fragilité, cette impression que tout ne tient qu’à un fil et que l’édifice fictionnel risque de se fissurer au moindre faux pas. Mais pourtant, ils tiennent bon, tout du long, survolant avec une grâce funambule les territoires balisés du cinéma contemporain. Une sorte de miracle cinématographique. A peine achevé son ambitieux Décalogue, monument du cinéma d’auteur des années 80, Kieslowski s’attelle à ce film, à mi-chemin entre la Pologne et la France. Si faire du cinéma c’est avoir un regard unique sur le monde qui nous entoure alors La double vie de Véronique s’impose comme une des plus éclatantes réussites du 7e art. Le raconter tient de la gageure, tant l’enjeu se situe au-delà de considérations purement scénaristiques. Succession de morceaux de bravoure, de plans jamais vus, d’instants de flottements, Kieslowski filme l’indicible. Comment décrire cette scène où Weronika (Irène Jacob, le rôle de sa vie) s’effondre sur scène, en plein crescendo lyrique ? Ou bien ce fascinant spectacle de marionnettes, profession de foi et affirmation d’une croyance en un art mystique, où les sentiments ne passeraient pas par une quelconque épaisseur psychologique, mais par une virtuosité de maître artisan, un souffle chorégraphique de tout les instants.
Julien ELALOUF (A voir, A lire)

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