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AMARCORD



Fiche technique :
Film italien de Federico FELLINI
Année : 1973
Avec Bruno ZANIN (Titta), Pupella MAGGIO (Miranda, mère de Titta), Armando BRANCIA (Aurelio, père de Titta), Stefano PROIETTI (Oliva, frère de Titta), Giuseppe IANIGRO (Le grand-père de Titta), Nandino ORFEI (L'oncle de Titta), Ciccio INGRASSIA (Teo, l'oncle "fou" de Titta), Carla MORA (Gina, la domestique), Magali NOËL (La Gradisca)
Sujet et scénario : Federico FELLINI et Tonino GUERRA
Directeur de la Photographie : Giuseppe ROTUNNO
Décors et costumes : Danilo DONATI
Musique originale : Nino ROTA
Montage : Ruggero MASTROIANNI
Production : F.C. (Franco Cristaldi) Produzioni (Roma), P.E.C.F. (Paris)
Durée : 118 mn
Genre : Comédie
Date de sortie en Italie : 18 décembre 1973




L'histoire :
En dialecte romagnol, « Amarcord » signifie à peu près « je me souviens » (en italien, (io) mi ricordo). le film est une chronique de la vie des habitants d'un bourg dans une province d'Italie (Rimini), au fil des saisons, sous le fascisme triomphant des années 1920-30 et vue notamment à travers les yeux de Titta, un adolescent turbulent et attachant, qui pourrait bien être Fellini lui-même.

Critique :
Jamais Fellini n'a été plus proche de l'autobiographie qu'avec ce film au titre évocateur : "Je me souviens", en dialecte romagnol. Souvenirs plus ou moins avérés, donc, du jeune Federico, quand il découvrait la vie à Rimini dans les années 30.
La mémoire transforme ces instantanés de vie ordinaire en saynètes, tableaux, images irrésistibles. Au fil d'une chronique décousue main surgissent les seins de la Gradisca, l'hyperbolique vamp locale, le directeur du cinéma qui s'est fait la tête d'un célèbre jeune premier hollywoodien, le fabuleux paquebot Rex glissant dans la nuit et la parade grotesque des pompeux guignols en uniforme de la fête fasciste. Rassemblés, tous ces signes, ces anecdotes, ces péripéties cocasses ou mélancoliques, trop beaux pour ne pas être véridiques, cernent les émois d'une adolescence hantée par "la chair" et le péché qui va avec, confrontée à la molle veulerie ambiante vis-à-vis du régime mussolinien, et traversée aussi d'une gravité furtive quand, une nuit, un violon solitaire joue L'Internationale...
La plus mince anecdote est, ici, sublimée par l'oeil de l'artiste Fellini (et de ses complices, le chef opérateur Giuseppe Rotunno et le compositeur Nino Rota) et représente un incomparable hommage au cinéma. Celui qui faisait fantasmer l'adolescent de Rimini et celui qui permet au Maestro de continuer à transfigurer la réalité en rêve éveillé.
Jean-Claude LOISEAU (Télérama)


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