MIDNIGHT IN THE GARDEN OF GOOD AND EVIL Fiche technique : Film américain de Clint EASTWOOD Année : 1997 avec John CUSACK (John Kelso), Kevin SPACEY (Jim Williams), Jack THOMPSON (Sonny Seiler), The Lady CHABLIS, Alison EASTWOOD (Mandy Nichols), Irma P. HALL (Minerva), Paul HIPP (Joe Odom), Jude LAW (Billy Hanson), Dorothy LOUDON (Serena Dawes), Anne HANEY (Margaret Williams), Kim HUNTER (Betty Harty), Geoffrey LEWIS (Luther Driggers), Tim BLACK (Jeff Braswell), Patrika DARBO (Sara Warren), Doug DEARTH (Art History Student). Scénario : Larry GROSS, Paul BRICKMAN et Stephen SCHIFF, d'après le roman d'Andrew KLAVAN Photographie: Jack N. GREEN (Coul.) Montage: Joel COX Musique : Lennie NIEHAUS Durée : 155 mn Genre : Drame Titre français : Minuit dans le jardin du bien et du mal

L'histoire :
John Kelso, jeune journaliste new-yorkais, est envoyé à Savannah pour couvrir la fameuse réception qu'organise chaque année à Noël un riche collectionneur d'art, Jim Williams. Mais à la fin de la fête, son compagnon, Billy Hanson, un gigolo est retrouvé mort et tout semble accuser Jim Williams.
Au lieu de quitter Savannah, John Kelso décide de rester afin de couvrir et de comprendre cet événement. C'est alors pour l'ocassion de rencontrer de nombreuses habitants de cette ville afin de comprendre ce fait mais également de découvrir une ville...

Critique :
Voilà un polar bien étrange, où le temps semble flottant, où le surnaturel prend ses aises, où les vivants et les revenants font bon ménage
Pour son vingtième film, Client Eastwood orchestre une mise en scène des plus fluide. L'enquête sur le meurtre commis par un notable d'une petite ville sudiste de Georgie sert de prétexte à une flânerie chatoyante à travers la ville, son histoire ségrégationniste, ses pouvoirs occultes, ses personnages excentriques.
Point de centre ni de héros, mais une multitude de regards et de caractères. Les personnages aussi différents soient-ils, ont un même goût du secret et semble partager un même art de vivre et mourir dans l'apparence, qu'il ne faut surtout pas déranger.
Jacques MORICE (Télérama)

A mi-chemin entre la peinture de moeurs et le film judiciaire, une oeuvre brillante et fascinante qui confirme, s'il en était besoin, la maîtrise de Clint Eastwood.
Jean TULARD (Guide des Films, Collection Bouquins, Robert Laffont)