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Fiche technique :
Film américain de Clint EASTWOOD
Année : 2010
Avec Matt DAMON (George Lonegan), Cécile de FRANCE (Marie Lelay), Frankie et George McLAREN (Marcus / Jason, les frères jumeaux), Bryce Dallas HOWARD (Melanie, la "partenaire" de George aux cours de cuisine italienne), Thierry NEUVIC (Didier, le compagnon de Marie), Jay MOHR (Billy Lonegan, le frère de George), Lyndsey MARSHAL (Jackie, la mère des jumeaux), Jean-Yves BERTELOOT (Michel, l'éditeur), Marthe KELLER (Dr Rousseau).
Scénario : Peter MORGAN
Directeur de la Photographie: Tom STERN
Directeur artistique : Tom BROWN et Dean CLEGG
Montage: Joel COX et Gary D. ROACH
Musique : Clint EASTWOOD
Décors : James J. MURAKAMI
Costumes : Deborah HOPPER
Durée : 129 mn
Genre : Drame



 





L'histoire :
Trois personnes, Marie Lelay, George Lonegan et Marcus, confrontées à la mort par différents chemins, tentent de mener néanmoins une existence normale.
Marie Lelay, une journaliste française de France 2 se trouve en Thaïlande pour un reportage, elle est victime du tsunami dans l'océan Indien de 2004. Emportée par la vague géante, elle subit une NDE après avoir été assommée par un débris dans l'eau et s'être noyée. Elle revient à la vie, sauvée par deux hommes. De retour à Paris, elle peine à reprendre son travail et sa vie en main, elle se pose des questions sur ce qu'elle a vu et vécu lors de sa noyade.
George Lonegan est un ouvrier américain vivant à San Francisco. Il tente d'oublier son passé où il exerçait le métier de médium. Mais son frère Billy veut lui faire recommencer cet ancien travail contre son gré. Marcus est un jeune Britannique vivant à Londres avec son frère jumeau Jason qui le protège et le soutient face aux problèmes qu'ils rencontrent avec leur mère toxicomane. Son frère meurt, renversé dans la rue par un fourgon. Marcus ne peut l'accepter, se croit responsable de la mort de son frère et se retrouve sans soutien. Sa mère part en cure de désintoxication, il est placé en famille d'accueil. Voulant aller à la rencontre d'un médium, il manque de mourir pendant l'attentat du métro londonien de juillet 2005.








Se serait-on trompé de salle ? Entendre du français et voir Cécile de France (curieusement coiffée) en vacances asiatiques dans un film de Clint Eastwood est aussi déconcertant, osons la comparaison, qu'entendre Dylan chanter en chinois. A peine commence-t-on à s'acclimater qu'un tsunami (celui de 2004 ?) dévaste tout, dont Cécile de France, alias Marie, journaliste-vedette française, qui vient de laisser son amant à l'hôtel. Marie, submergée par la vague monstrueuse, se noie. Quelqu'un essaie de la ranimer. Rien n'y fait. Elle meurt en voyant une lumière blanche. Et revient à la vie in extremis.
Une ouverture pour le moins désarçonnante, avec des images de film-catastrophe au réalisme d'autant plus impressionnant que la mise en scène, elle, reste sobre. Rien n'est en trop : enfin un signe de reconnaissance eastwoodien, se dit-on. Puis, nouveau retournement : l'action bascule à Londres, où l'on suit Marcus, un garçon ­taciturne dont la mère est camée jusqu'aux yeux et qui est placé dans une famille ­d'accueil après la mort accidentelle de son frère jumeau. Un destin pathétique à la Dickens, cet écrivain qu'affectionne tant George (Matt Damon), autre personnage pivot de cet étrange film. Lui est un ouvrier américain, solitaire. Il a un don - il peut communiquer avec les morts - mais qu'il porte comme un fardeau.
Trois histoires distinctes, donc, tournant autour d'une expérience avec l'au-delà. Autant dire qu'Eastwood prête le flanc à toutes sortes de sarcasmes. Pas de quoi crier au loup ni au charlatan, pourtant. Nulle thèse abracadabrante, juste un mélo méditatif. Le parcours de Marie est de loin le moins intéressant, parce que le moins romanesque - la lumière blanche qui l'envahit est une hypothèse banale, rapportée par beaucoup de témoins ayant frôlé la mort. Nettement plus singulier est le cas de George, dont le don est pris au sérieux, comme dans tout film fantastique digne de ce nom. Matt Damon apporte beaucoup d'intensité à son personnage qui se coupe du monde en faisant le bien. Un homme magnétique malgré lui, au geste précis et feutré, qui parle à voix basse comme s'il avait peur de réveiller les morts. Son malaise, tangible, rend d'autant plus forte la scène de dégustation dans un cours de cuisine. Une jeune femme que George apprécie y goûte à l'aveugle des aliments que ce dernier lui glisse, très délicatement, dans la bouche. Un moment de partage sensuel, terrien, le seul dans cet univers où chaque personnage est isolé, enfermé dans une bulle.
Arrive le moment où ces destins se croisent et se dénouent, de manière un peu forcée, mais tout de même émouvante. On aurait sans doute préféré qu'Eastwood maintienne ces lignes de vie en parallèle, telles quelles, erratiques, comme suspendues. Des correspondances avec Minuit dans le jardin du bien et du mal (1997) affleurent parfois, un même sens de la divagation, une même obsession du passage, basculement soudain ou franchissement en douceur. On ne s'ennuie pas, on se laisse transporter. Moralité : pour du Eastwood, cela ressemble à une parenthèse (la première excursion en Europe du maître), une flânerie aux trois coins du monde ; comparée au tout-venant, ça mérite le détour.

Jacques Morice (Télérama)








"AU-DELA", Clint en mode médium

Coma . Eastwood ne semble croire qu'à moitié à cette histoire de voyant dépressif, sauvée in extremis par Matt Damon.
La manière dont Clint Eastwood s'amuse avec sa propre mythologie est devenue un de ses exercices favoris. A chaque nouveau film, il joue à bidouiller un nouveau pan de son iconographie avec un goût prononcé pour le contre-pied consensuel. Jadis, le macho s'était fait féministe, le pseudo-facho raciste s'était métamorphosé en humaniste, le va-t-en guerre en pacifiste, le méchant en gentil. Avec l'âge et l'expérience, il a même fait en sorte de satisfaire les deux pôles de son public énamouré, ceux qui aiment la manière expéditive de Dirty Harry à régler les problèmes d'intégration des mauvais garçons, mais aussi ceux qui sortent les mouchoirs face aux vicissitudes de l'amour impossible.
Belle gueule. Avec Au-delà, Eastwood poursuit la même entreprise en jouant cette fois avec ses origines sociales. Lui, le gars d'Oakland - pas le meilleur côté de la baie de San Francisco -, ancien ouvrier des chantiers navals comme son père l'avait été pendant la Grande Dépression, raconte sa propre histoire, mais à rebours. Il porte toute son attention et son affection sur George, un médium de San Francisco incarné magistralement par Matt Damon, qui possède un authentique don. Il dialogue sur commande avec les morts. Cette facétie de la nature lui a permis, jadis, de gagner très confortablement sa vie, mais n'est pas dénuée d'effets secondaires, dont celui de le faire sombrer dans une épaisse dépression solitaire. Epuisé de faire le monstre de foire, George a renoncé à cette malédiction pour rejoindre le camp du bon sens, du travail à la sueur de son front, mais aussi de la précarité, en exerçant la profession de docker à Oakland.
Difficile de ne pas voir dans George le portrait inversé de Clint Eastwood lui-même, jeune prolo de la classe ouvrière abandonnant les vapeurs des usines pour montrer sa belle gueule aux caméras de Hollywood. Et le tour de passe-passe fonctionne bien, entre la gravité souvent poignante de Damon et la sincérité pudique avec laquelle Eastwood décrit, bien mieux que dans Gran Torino, ce monde ouvrier qui agonise.
Ce qui ne marche pas, en revanche, c'est tout le reste du film, soit ses deux tiers, qui manifestement n'intéressent pas beaucoup Eastwood. C'est très ennuyeux car la construction même du film, en trois segments équitables, le condamne à une claudication impossible. Le problème tient donc à la fois à une certaine nonchalance de Eastwood à aborder la totalité de cette affaire, mais aussi au scénario poussif de Peter Morgan, auteur britannique qui a le vent en poupe (The Queen, le Dernier Roi d'Ecosse, Frost-Nixon, etc.). Il faut dire qu'au rythme d'un film par an depuis une douzaine d'années, la star, qui n'a manifestement pas l'intention de ralentir la cadence, s'empare des scripts qui l'arrangent, même s'ils ne sont pas toujours à la hauteur de ses attentes. Or, en l'occurrence, le schéma d'Au-delà ressemble à un Iñárritu faiblard au récit tricéphale convergeant peu à peu vers une inéluctable apothéose.
Tsunami. Le deuxième segment du film concerne ainsi une journaliste vedette de la télévision française (Cécile de France), par ailleurs extraordinairement mal coiffée, qui vit une expérience de mort imminente. Elle est en vacances sur une plage ensoleillée du Sud-Est asiatique quand un tsunami en images de synthèses drôlement bien fait vient exterminer la moitié de la population locale et lui fait boire une tasse presque fatale. Dans un semi-coma, elle voit la lumière, mais perd du même coup toute l'assurance vaniteuse qui la caractérisait auparavant. Quant au troisième segment, il est, de loin, le plus embarrassant, mettant en scène un personnage-fonction manqué dans les grandes largeurs. Il s'agit d'un petit garçon anglais de la banlieue de Londres dont la mère est héroïnomane et le père aux abonnés absents. Comble de malheur, le garçon perd son frère jumeau, le précipitant dans des abîmes d'angoisse et le spectateur dans un mélo paresseux.
Restait, finalement, à joindre les trois bouts, ce que Eastwood fait sans grande conviction, s'en remettant à une conjonction de hasards heureux. George le médium, qui ne lit rien d'autre que les ouvres de Dickens, finit par s'apitoyer sur le sort de ce petit garçon aux allures d'Oliver Twist. En juste retour des choses, l'enfant mettra la belle journaliste un peu paumée sur la route de George. Et pas besoin d'être médium pour savoir comment ça se termine.

Bruno Icher (Libération)








""Au-delà" : aux pays des fantômes de Clint Eastwood
Depuis quand Clint Eastwood s'intéresse-t-il aux revenants ? Depuis longtemps. De L'Homme des hautes plaines (1973) à Impitoyable (1992) en passant par Pale Rider (1985), n'a-t-il pas peint des justiciers au don d'ubiquité, cavaliers blêmes surgissant comme des spectres. Croit-il pour autant au surnaturel ? Les trois personnages qu'il dépeint dans Au-delà ont eux, en tout cas, la certitude que les vivants communiquent avec les morts, que le témoignage des défunts peut changer l'existence de ceux qui les ont perdus. Le cinéaste raconte leur quête au fil de trois récits qui convergent.
La Française Marie (Cécile de France) est la présentatrice vedette d'une émission de télévision. En vacances en Asie du Sud-Est avec son producteur et amant, elle est emportée par le tsunami, considérée comme noyée, ranimée in extremis. De retour à Paris, elle s'avère incapable de retrouver l'énergie nécessaire pour honorer son plan de carrière et écrit un livre dans lequel elle tente de communiquer ses visions, son expérience d'un bref séjour dans le monde des trépassés.
L'Américain George (Matt Damon) possède un don de voyance qu'il considère comme une malédiction. Cette faculté d'entendre parler les morts provoque chez lui migraines et cauchemars. Elle le rend coupable d'exploiter la détresse des gens en deuil et pourrit sa vie sentimentale. Après une nouvelle désillusion (une fille rencontrée à un cours de cuisine italienne prend la poudre d'escampette quand elle découvre son talent à percer le secret des autres), il se rend à Londres afin de visiter la maison de Charles Dickens, son auteur fétiche.
Surveillé par l'Assistance publique qui juge sa mère droguée incapable de l'élever, un gamin anglais (Marcus Boyea, épatant) perd brutalement son frère jumeau dans un accident et se retrouve dans une famille d'accueil. Multipliant les fugues, il n'a de cesse de trouver un médium capable de le faire entrer en connexion avec son frère, ce double dont il porte précieusement la casquette et auquel il s'identifie.
Disons le net : Au-delà n'est pas le meilleur film de Clint Eastwood, même si l'on y trouve des passages de haute volée. La séquence catastrophe du tsunami est impressionnante, les jeux d'approche entre les apprentis cuisiniers donnent lieu à une scène de test gustatif assez érotique, et, de loin le plus émouvant, l'épisode se déroulant dans un district ouvrier de Londres s'offre une scène de panique dans le métro suivie d'un attentat qui prouve que le cinéaste n'a rien perdu de sa maîtrise.
Le problème principal est l'épisode parisien. Coulisses de la télé, discussions chez un éditeur : la reconstitution sonne faux. Peu à l'aise, affublée par la costumière de tenues caricaturales (dont un foulard Hermès) et lâchant des répliques ridicules (en particulier celle concernant l'urgence d'écrire un livre qui dévoilerait enfin la face obscure de François Mitterrand !), Cécile de France ne rend pas crédible son personnage de star du petit écran touchée par la grâce. On n'est pas fou non plus des effets (flashes de lumière, vrombissement sonore) qui accompagnent les moments où Matt Damon convoque les fantômes.
Reste une dénonciation des charlatans, de l'arrivisme et du cynisme, la détermination des personnages rompant avec leur quotidien d'antan pour donner un sens à leur vie, que l'on peut rapprocher de Chasseur blanc, coeur noir, hommage à John Huston où le héros combattait sa face maudite, son démon de la chasse, pour retrouver un but existentiel plus lumineux.
Dans Au-delà, que l'on peut relier à L'Echange (ce polar où une mère cherche inlassablement à retrouver son fils kidnappé est l'histoire d'un deuil nié), ou à Gran Torino (où un homme cadenassé, raciste, apprend à découvrir ses voisins asiatiques, s'ouvre progressivement aux autres et s'emploie à laisser une trace), il s'agit moins d'en passer par le prisme du paranormal pour apprivoiser la mort et se trouver une sérénité que de connexions spirituelles entre personnes situées aux quatre coins du monde. L'accès à l'au-delà est fourni par Internet, favorisé par la mondialisation.

Jean-Luc Douin (Le Monde)








Jalonné de beaux moments de mise en scène et porté par une vraie ampleur de récit, un Eastwood somme toute mineur, voire un peu balourd par endroits.
Il se passe une chose étonnante avec Clint Eastwood. Lui qui avait la réputation d'un cinéaste fasciste à ses débuts est en train de devenir au couchant de sa carrière une sorte de phare d'un cinéma humaniste, tolérant, voire politiquement correct.
Et une partie de la critique française accompagne cette évolution, mais de façon paradoxale : alors qu'elle se pinçait le nez à l'époque de Dirty Harry (trop à droite, pas fréquentable), elle fait aujourd'hui la moue parce que Clint serait devenu trop sucré, trop consensuel. Tout juste si Eastwood ne s'est pas fait traiter de neuneu gâteux pour Invictus.
Il est vrai que les critiques des années 70 n'étaient pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui, mais ces contretemps contradictoires sont quand même à prendre avec circonspection : trop dur avant-hier, trop mou aujourd'hui, tel semble être le sort critique d'Eastwood.
Il faut d'ailleurs se méfier du "mou" chez Clint : adapté d'un best-seller à l'eau de rose, et regardé avec suspicion par certains à sa sortie, Sur la route de Madison est aujourd'hui unanimement considéré comme un chef-d'ouvre.
On pressent qu'Au-delà suscitera aussi sa part de réticences, ne serait-ce qu'en raison de son sujet, la vie après la mort, entre fantastique et charlatanisme new age.
Eastwood semble victime du syndrome Woody Allen : à force d'enquiller un film par an depuis des décennies, il finit par déclencher des réactions de lassitude, alors que sa production demeure largement au-dessus de la moyenne.
Au-delà n'est peut-être pas son meilleur film, mais il emporte par son ampleur de récit, l'élégance de sa mise en scène, sa façon d'insérer dans son tissu fictionnel des événements marquants de l'actualité récente, sa réflexion sur le deuil.
Eastwood entrelace trois récits ayant pour point commun la mort. Dans la partie française, une célèbre journaliste de la télé survivante du tsunami asiatique pense avoir tutoyé la mort pendant son coma.
Dans la partie anglaise, un garçon délaissé par ses parents ne parvient pas à se remettre de la mort accidentelle de son frère jumeau. Et dans le volet américain, un ouvrier doué de pouvoirs médiumniques refuse de monnayer ses dons comme le lui conseille son frère.
Si on peut supposer qu'au vu de son âge Eastwood se préoccupe de la mort et de la question de l'après, rien dans le film ne permet de situer où est sa croyance. Les séquences d'au-delà sont plutôt brèves et approchées comme dans n'importe quel film fantastique, c'est-à-dire comme des hypothèses plutôt que comme des certitudes.
Le film montre aussi des personnages sceptiques, comme cet éditeur français qui affirme qu'un livre sur l'après-mort intéressera plutôt le public américain que le public français - au passage, belle preuve de la lucidité distanciée d'Eastwood par rapport à son sujet et de la relativité des croyances selon les pays et les cultures.
Plutôt que d'affirmer qu'il y a une vie après la mort, le film montre diverses stratégies de défense face à l'insupportable fatalité de la fin de vie.
Pour chaque partie, le cinéaste semble avoir adopté un genre ou un style proche du pays où il tourne : film de couple se déchirant à Paris, ambiance dickenso-loachienne à Londres, classicisme eastwoodien à San Francisco, la ville d'Harry. Mais à la place du flic solitaire, un ouvrier droit, honnête, cultivé, sorti d'un film de Ford ou d'une chanson de Springsteen, personnage émouvant excellemment joué par Matt Damon.
Si Eastwood finit par relier ces trois parties de manière un peu forcée et pas franchement nécessaire (les trois volets dialoguaient très bien par le seul effet du montage, sans avoir besoin de ce nouage final à la Lelouch), et si la partie française paraît plus artificielle à nos yeux de Français, Clint aura néanmoins pianoté ses gammes de cinéaste avec son aisance et sa fluidité habituelles, captant l'attention pendant plus de deux heures avec une amplitude de geste qui fait oublier les scories et les imperfections constatées çà et là.
Eastwood est encore loin d'être mort.

Serge Kaganski (Les Inrocks)








Au royaume des ombres, par Julien Marsa
À la sortie d'Invictus, et devant les systématiques dithyrambes accordées par une grande partie de la critique à chacun de ses films, Benoît Smith avait très justement posé une question que plus personne ne semblait oser mettre sur le tapis : Eastwood doit-il être considéré comme un grand cinéaste ? Sans vouloir revenir sur les pistes émises dans ce précédent article, force est de constater que son ouvre a récemment eu tendance à se disperser, tant géographiquement (Lettres d'Iwo Jima, Invictus) qu'au niveau de l'amplitude des sujets abordés (Mémoires de nos pères, L'Échange). La dispersion comme motif de dilution de la puissance narrative des fictions eastwoodiennes ? C'est l'hypothèse que tend à accréditer Au-delà, où un vaste sujet (réévaluer par le prisme de la mort les affres des vivants) vient regrouper trois trajectoires personnelles en une quête initiatique aux quatre coins du globe

Suite sur le site de Critikat







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